8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 15:37

La facture de l’acquisition des droits d’utilisation des systèmes et logiciels Microsoft par les diverses administrations et organismes publics s’élèvera à 6,3 millions de dinars en 2010. Les revenus tunisiens de la firme de Redmond (Etat de Washington) au cours de l’année à venir sont en sensible baisse par rapport aux 7,8 millions de dinars qu’elle y avait engrangés en 2009. Ce recul est dû à la baisse du montant acquitté par l’organisme qui fut durant cette année le plus gros consommateur de licences Microsoft en Tunisie : le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie dont la facture tombe de 2,74 millions de dinars en 2009 à 546.000 dinars tunisiens en 2010.

De ce fait, ce département ne se classe plus que 6ème, en termes de droits acquittés à Microsoft, derrière les ministères de la Justice et des Droits de l’Homme (893.333 DT), de l’Education et de la Formation (852.000 DT), de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques (692.000 DT), de la Santé publique (686.000 DT), et des Finances (513.000 DT).

Loin derrière, on trouve les départements de l’Intérieur et du Développement local (397.000 DT), des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’Etranger (265.000 DT), de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire (212.000 DT), le Premier ministère (198.000 DT), le ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières (166.000 DT), de la Jeunesse, des Sports et de l’Education physique (142.000 DT), et de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine (107.000 DT).

Une dizaine de ministères ferment la marche pour lesquels le montant des droits payés sera inférieur à 100.000 dinars tunisiens en 2010 : Affaires étrangères, et Commerce et Artisanat (93.000 DT), Industrie, Energie et PME (76.000 DT), Défense nationale (68.000 DT), Développement et Coopération internationale (60.000 DT), Transport, et Emploi et Insertion des Jeunes (48.000 DT), Présidence de la République (42.000 DT), Chambre des députés (33.000 DT), ministères de la Communication et des Relations avec la Chambre des députés et la Chambre des conseillers (25.000 DT), des Technologies de la Communication (18.000 DT), des Affaires religieuses (14.000 DT), du Tourisme, et la Chambre des Conseillers (12.000 DT).

Outre le ministère de l’Enseignement Supérieur, les plus grands utilisateurs légaux de systèmes et logiciels Microsoft dans le secteur publique étaient ceux de l’Education et de la Formation (852.000 DT), de la Justice et des Droits de l’Homme (893.000 DT), de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques (692.000 DT), de la Santé Publique (688.000 DT), des Finances (513.000 DT), de l’Intérieur et du Développement local (397.000 DT), des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’Etranger (265.000 DT), du Premier ministère (198.000 DT), des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières (166.000 DT), de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire (212.000 DT), et de la Jeunesse , des Sports et de l’Education physique (142.000 DT).

En continuant à régler ces droits, l’Etat tunisien confirme son engagement à lutter contre le piratage informatique. D’ailleurs, la Tunisie ne figure plus aujourd’hui parmi les plus grands «repaires» de pirates informatiques. En effet, le rapport 2008 de la «Business software alliance» -un regroupement défendant les intérêts des principales multinationales éditrices de logiciels- la place en milieu de classement (15ème), derrière les meilleurs «élèves» en matière de respect des droits d’auteurs informatiques (Israël, Afrique du Sud, Emirats Arabes Unis, Réunion, etc.) et devant les «rois» du piratage informatique (Géorgie, Bangladesh, Arménie, etc.).Moncef MAHROUG

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