18 avril 2005 1 18 /04 /avril /2005 23:00

Société du Savoir Alors qu’il ne tarit pas d’éloges sur les pas franchis par la Tunisie dans son ambition de se configurer en Société du Savoir, M. Bruno Lanvin, Conseiller de la Banque mondiale pour les questions de e-stratégies, estime que nous devrions porter une attention toute particulière à 3 éléments qui risquent de ralentir notre élan.C’est à la faveur du Symposium des Anciens de l’ENA, qui a ouvert ses travaux ce vendredi sous le Haut patronage du Chef de l’Etat à Hammamet, que M. Lanvin a présenté ses réflexions sur les leçons à tirer de l’expérience internationale en matière de e-stratégies et de e-gouvernement. Selon lui, notre pays est digne de respect en ce qu’il a décidé de s’engager sur le chemin des technologies de l’information et de la communication, rappelant que la mondialisation n’a pu progresser malgré les crises financières qui ont frappé diverses régions du monde à partir de 1997 que parce que la technologie en est devenue le moteur. La tendance se poursuit avec la hausse permanente du pourcentage de la population disposant d’un accès en ligne, du nombre de nœuds Internet par habitant et du nombre de serveurs sécurisés par habitant.

Le résultat, c’est qu’il n’est plus question de choix. Simplement, on est «in» ou on est «out». Et, quand on prend le parti d’être «in» comme la Tunisie, il faut se remettre constamment en question pour maintenir l’élan d’avancer. Prenant pour modèle la Knowledge Assesment Methodology de la Banque mondiale, M. Lanvin souligne qu’il existe 14 référentiels d’évaluation dans ce domaine de la Société du Savoir : taux de croissance, développement humain, enseignement, cadre réglementaire, nombre d’ordinateurs, lignes téléphoniques, internautes …

Parmi ces référentiels, la Tunisie devrait poser un regard nouveau sur 3 d’entre eux :

  • le nombre de brevets par million d’habitants
  • les barrières tarifaires et non tarifaires
  • l’innovation technologique.

Trois fragilités dont l’identification constitue déjà la moitié du chemin. La seconde moitié constitue une autre paire de manches. Car, si les obstacles commerciaux sont en train d’être levés progressivement par les pouvoirs publics conformément à nos engagements internationaux, les deux autres facteurs sont directement tributaires du brio de nos chercheurs et de nos universitaires. Alors, à vos laboratoires messieurs-dames ! Réseau « fédère » de la recherche 1-04-2005 Le Ministère de la Recherche Scientifique, de la Technologie et du Développement des Compétences se propose d'acquérir des équipements informatiques pour le Centre de Calcul de le Technopole de Borj-Cedria et des stations de calcul scientifique pour le réseau de la recherche scientifique AON n° 03/2005. Les équipements en question se composent de plusieurs lots, dont :- Un super calculateur et une unité de stockage- 5 stations de calcul monoprocesseur- 4 stations de calcul bi-processeurLa date limite de remise des offres est fixée au 14 avril 2005, sachant qu'il s'agit d'une relance d'un projet de 2004. Il faut noter que le Ministère RSTDC réalise un réseau ambitieux et ce , en connectant l'ensemble des structures de recherches, laboratoires et technopoles en un réseau fédéré. En outre le MRSTDC a réalisé plusieurs schémas directeurs en informatique, afin d'exprimer les besoins et de fixer un cadre de développement des systèmes d'informations des unités de recherches et laboratoires. Il faut noter que les TIC occupent une place de choix dans ce Ministère et que la stratégie adoptée, se met rapidement en place, malgré les freins administratifs, dues à la procédure qui oblige de fractionner et de diviser les besoins.

Partager cet article
Repost0

commentaires